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Date : 28-12-2020 19:25:48
Tiens, la fin d'automne ou le début d'hiver semblent avoir eu raison du "Printemps des poètes"
Pour Zéphyr, qui devrait apprécier, et pour tous les autres, bien sûr, ce post trouvé par hasard sur le site de la Grande Ariane et de son vivifiant et lumineux"Théâtre du Soleil"!
Texte hors des sentiers battus de la poésie, mais non dénué de rêverie et d'espoir.
Reproduit tel quel, avec ses quelques maladresses
"Je viens d'un monde qui n'existe toujours pas Encore Je viens d'un monde qui n'existe toujours pas Encore Je viens d'un monde qui n'existe toujours pas Tu as faim J'ai soif et j'ai faim et j'ai peur et j'ai mal ça n'est pas mal ça n'est pas mal Tu vis Je rends grâces et louanges car je vois et je vis et j'irai Car la Bonne heure est inéluctable Et les bonheurs, même rikikis sont beaux et bons et appréciables Et que les vers les plus verts viennent dans la force de l'âge Et que jamais le chant de la Nature ne s'éteindra face au chaos des ordures Et que tu es attirée par le Beau Et qu'un jour tu seras un oiseau Et que la Terre, ma mère m'enseigne bien des choses. Comme le renard lui apprit à aimer une rose Oui. Comme une fleur, comme l'Amour, comme une tempête de neige dans le désert: l'Utopie est possible et en nous elle sommeille.
Ana Terra
Ou celui-ci, vieux de plus d'un an et très laudatif:
Magnifique spectacle "Kanata". Magnifique Ariane, pour qui la pensée prend ses racines dans un humus de valeurs profondes, millénaires, universelles, d'amour, d'ouverture et de beauté. Un souffle d'air frais dans la puanteur mondiale identitaire ambiante. Alors que Houellebeck, idole nationale et symbole de la France à l'étranger, rajoute sa merde à la merde, Ariane, elle, va chercher (et rajouter) le beau et le bon dans la merde. Ariane et le Soleil, je vous aime depuis 50 ans, vous êtes des sésames de beauté, de douleur, de compassion, d'intelligence humaine profonde (ce qui se rapproche le plus du mot "vérité", qui me fait un peu peur), sésames qui ouvrent les portes de nos âmes enfermées dans "les eaux glacées du calcul égoïste" Christian
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